Les dégâts des eaux font parties des problèmes domestiques les plus dérangeants qui soient. Ils existent de nombreux articles en ligne qui informent sur les moyens de les prévenir. Mais dans le cas où les dégâts sont déjà là, quels sont les bons réflexes à avoir ? Quelles sont les démarches à faire ?

Les bons réflexes pour limiter les dégâts ?

Après la constatation des dégâts, le premier réflexe est de localiser la cause du sinistre. Les personnes assurées ont souvent la mauvaise habitude de tout attendre de leurs compagnies d’assurance. Cependant, parfois, les conséquences d’une fuite peuvent être limitées par de simples mesures de bon sens. Par exemple, vous pouvez arrêter l’appareil défaillant, détecter les infiltrations d eau et couper l’arrivée d’eau, colmater une fuite sur une toiture ou un tuyau. Ces petites mesures sont simples. Elles vous permettent de garder un minimum de confort en attendant l’intervention d’un professionnel. Par exemple, il serait difficile d’attendre les experts alors qu’il y a eu une infiltration d eau plafond. Lorsque vous engagez un professionnel pour faire les réparations, vérifiez bien que ses interventions seront prises en charge par votre compagnie d’assurance. Les conflits sont nombreux à cause de cela. Certaines compagnies préfèrent envoyer leurs propres experts pour les réparations. Il est bon de savoir que votre accord est indispensable avant que les interventions aient lieu, même s’il s’agit d’un professionnel engagé directement par votre compagnie d’assurance. En effet, seuls les pompiers ont le droit de pénétrer votre maison en cas d’urgence. Prenez le temps de visiter www.kasa-diagnostics.fr pour vos questions pratiques comme comment savoir d ou vient une infiltration d eau.

La déclaration du sinistre

Vous disposez de cinq jours pour signaler le sinistre à votre compagnie d’assurance. Une fois que vous aurez fait cela, elle ouvrira un dossier à votre nom. Elle vous demandera par la suite de décrire brièvement les causes et les conséquences des dégâts. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez le faire par téléphone. Cette déclaration est suffisante s’il s’agit d’une maison individuelle et que vous en êtes le seul occupant. Mais dans le cas où d’autres maisons ont été touchées par le sinistre, il faut faire un constat à l’amiable avec les autres tiers lésés. C’est à peu près pareil à un constat de déclaration automobile. Le document comporte deux parties. Vous devez y écrire les informations indispensables au traitement du sinistre par votre compagnie d’assurance. Les mentions obligatoires sont : les noms et les coordonnées des tiers, les noms de leurs compagnies d’assurances et les numéros de leurs polices d’assurance. Les coordonnées des syndics sont requises pour les immeubles en copropriété.

Le recours à l’expert pour soi

Beaucoup pensent que l’expert d’assurance est le seul apte à vous assister dans les démarches d’indemnisation. Sachez que vous pouvez aussi vous faire assister par un « expert d’assuré ». Il est conseillé d’en nommer un si le total de l’indemnisation va au-delà de 5 000 Euros. Ce montant est facilement atteint dans certains types de réparations comme la fuite fuite d eau plafond. Ses honoraires sont compris entre 6 % et 10 % du montant total de l’indemnisation. Ces frais sont pris en charge par certains contrats d’assurance multirisque. Un des avantages d’engager un expert pour soi est que vous éviterez les discussions pénibles avec la compagnie d’assurance. S’il fait bien son travail, vous serez gagnant avec lui. En effet, lui aussi, il a tout intérêt à ce que l’indemnisation arrive rapidement. A part cela, plus la somme que vous recevez est élevée, plus il touchera. Un autre avantage aussi, c’est que l’expert d’assuré maîtrise les contrats. Il peut donc en contourner les faiblesses. Vous recevrez votre indemnisation 15 jours après que l’expert d’assuré et d’assurances se soient mis d’accord. Mais dans le cas où vous trouvez que l’indemnisation proposée est trop faible et que la compagnie d’assurance ne veut pas aller plus loin, vous pouvez avoir recours à la médiation. Si cela s’avère encore insuffisant, l’affaire pourra être portée au juge. Ceci dit, moins de 1 % des cas aboutissent au tribunal.